Lacunes dans l’accès aux médicaments reproductifs en Méditerranée orientale

Une étude récente a évalué l’accès à la mifépristone, au misoprostol et aux médicaments contraceptifs dans huit pays de la Méditerranée orientale, mettant en évidence des lacunes importantes. Malgré leur rôle essentiel dans la réduction de la mortalité maternelle, la plupart des pays n’ont pas inclus tous les contraceptifs essentiels de l’OMS dans leurs directives nationales. Seuls le Liban et le Pakistan disposaient de lignes directrices complètes en matière de planification familiale, et seuls l’Afghanistan et le Liban incluaient la mifépristone dans les lignes directrices relatives aux soins post-avortement. La Libye et la Somalie ne disposaient pas d’autorités réglementaires pour l’enregistrement des médicaments, et si le misoprostol était répertorié et enregistré dans six pays, seuls trois d’entre eux se l’étaient procuré. Ces résultats soulignent la nécessité d’élargir les listes nationales de médicaments essentiels et de renforcer les systèmes de réglementation et d’approvisionnement afin d’améliorer l’accès à ces médicaments vitaux.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38835050/

Cela peut vous interesser