Mise à jour de la littérature par Raffaella
Chers amis,
L’élimination sécurisée des déchets pharmaceutiques (et de laboratoire !) est un élément essentiel du cycle de vie pharmaceutique ; mais elle reste, au mieux, une réflexion secondaire pour les bailleurs de fonds, les chercheurs et les décideurs politiques, laissant de nombreuses communautés exposées à des risques environnementaux et de santé publique pourtant évitables.
Dans ce commentaire, que nous avons publié avant l’été dans BMJ Global Health, nous soutenons que la négligence de la gestion des déchets pharmaceutiques en bout de chaîne (last-mile pharmaceutical waste) dans les débats de santé publique mondiale constitue un défi sanitaire, écologique et social considérable, et qu’il est impératif d’agir dès maintenant pour réduire les risques pour la santé publique et l’environnement, diminuer les inégalités de santé et construire un avenir durable pour la santé mondiale et l’environnement. N’hésitez pas à le partager avec tout collègue intéressé ou concerné.
Ci-dessous, je copie-colle le résumé :
- Les déchets pharmaceutiques en bout de chaîne sont générés au niveau des communautés, des établissements de santé, des points de vente et marchés pharmaceutiques, ainsi que dans l’élevage animal.
- Des méthodes d’élimination inappropriées entraînent la présence de résidus pharmaceutiques dans l’environnement, avec des effets indésirables possibles—et souvent non signalés ou non détectés—sur les écosystèmes, les communautés et la santé publique.
- La gestion des déchets pharmaceutiques en bout de chaîne reste, au mieux, une réflexion secondaire dans la santé publique mondiale, laissant de nombreuses populations vulnérables exposées à des risques environnementaux et sanitaires évitables.
- La gestion des déchets pharmaceutiques en bout de chaîne constitue un défi sanitaire, écologique et social considérable, nécessitant une approche interdisciplinaire et intégrée des systèmes. Il est impératif d’agir dès maintenant pour construire un avenir durable pour la santé mondiale et l’environnement.
Bonne lecture !
Raffaella