Mise à jour de la littérature de Raffaella
Réf. Bulletin spécial du CIOMS « Lutter contre la résistance aux antimicrobiens », novembre 2022
Chers amis ,
La résistance antimicrobienne (RAM), notamment la résistance bactérienne aux antibiotiques, fait partie des préoccupations majeures pour la santé mondiale. Cette brève lettre d’information du Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS) offre un aperçu de la situation et une liste de références clés pour une lecture plus approfondie. Le document peut présenter un intérêt pour nombre d’entre nous, par exemple pour une mise à jour scientifique personnelle ou pour alimenter/mettre à jour notre matériel pédagogique (les chiffres et les visuels sont particulièrement intéressants).
Vous y trouverez des données sur le fardeau, les moteurs et l’impact de la RAM dans le monde, ainsi qu’un aperçu de l’approche « One Health ». En outre, étant donné que « le pipeline de R&D n’a pas suivi le rythme de la demande croissante de nouveaux produits », la section « Innovation » aborde le besoin de nouveaux traitements (antibactériens traditionnels, mais aussi non traditionnels tels que les bactériophages, les agents modulateurs de microbiome, les anticorps ou les agents immunomodulateurs), de nouveaux vaccins et de nouveaux diagnostics. On y trouve également une analyse intéressante des nouveaux bailleurs de fonds privés, publics et à but non lucratif de la R&D.
Pour conclure, j’aimerais copier-coller un paragraphe important du document (le souligné est de moi) : « La pandémie de résistance aux antimicrobiens doit être combattue en tenant compte des besoins mondiaux en matière de santé publique. Différents modèles de partenariat public-privé peuvent être utilisés pour réunir les fonds et les ressources humaines nécessaires au développement de produits et à leur maintien sur le marché. Dans tout partenariat de ce type, la contribution et la surveillance du gouvernement sont nécessaires pour maintenir l’accent sur la santé publique. Les organisations à but non lucratif comme GARDP, qui mobilisent le soutien des gouvernements et des fondations tout au long du processus de développement, ont de bonnes chances de réussir. Leur approche peut encourager les gouvernements à créer des incitations pour les acteurs publics et privés afin de garantir que des antimicrobiens efficaces atteignent tous ceux qui en ont besoin ».
Bonne lecture,
Raffaella