Mise à jour de la littérature par Raffaella
Chers amis,
Dans le rapport de synthèse ci-joint, publié par le Groupe de la Banque mondiale, Wang, Marquez, Figueras et Bieliaieva examinent l’importance de la pharmacovigilance dans la mise en place de systèmes résilients. N’hésitez pas à le partager avec vos collègues potentiellement intéressés.
La pharmacovigilance (PV) est une composante essentielle d’un système de santé (pharmaceutique), en particulier au cours de la première décennie qui suit l’autorisation de mise sur le marché d’un nouveau médicament, lorsqu’il faut compléter les informations limitées sur la sécurité issues des essais cliniques par des informations sur la sécurité issues de la pratique clinique. Malheureusement, la PV est souvent négligée, insuffisamment dotée en ressources ou financée. Ce rapport, basé sur une revue de la littérature et sur des études de cas pertinentes, suggère que les programmes de PV réussis reposent sur trois piliers essentiels : des dispositions légales qui établissent des normes pour les centres et les programmes de PV ; des professionnels de la santé et des parties prenantes associées bien formés ; et des déclarants de PV engagés qui utilisent des systèmes de déclaration efficaces.
Si ces conditions préalables sont réunies, un programme de PV sera efficace dans trois activités essentielles : la notification des événements indésirables liés aux médicaments (EIM) et l’identification des signaux de sécurité ; la détermination des menaces au moyen d’une analyse de la balance bénéfices-risques ; et la prise de mesures appropriées. En outre, un programme de PV efficace peut également être en mesure d’identifier les médicaments de qualité inférieure ou falsifiés, ainsi que les erreurs de médication.
Le rapport énumère également les différentes méthodes utilisées en pharmacovigilance, ainsi que leurs forces et faiblesses respectives (tableau 2) et, surtout, les domaines d’intervention de la PV et la contribution au système de santé (tableau 4). Parmi ces derniers, je souhaite souligner le nouveau concept d’écopharmacovigilance, c’est-à-dire la surveillance des effets des résidus de médicaments dans l’environnement, tels que les antibiotiques, les médicaments psychoactifs et les hormones, sur la santé humaine et le bétail.
Bonne lecture,
Raffaella